Google Panda sort ses griffes !

Arrivée en France en août dernier, Google Panda est le nom de la dernière mise à jour de l’algorithme élaboré par le géant de Moutain View. Son objectif : sanctionner les sites de mauvaise qualité. En ligne de mire : les comparateurs de prix, les annuaires mais surtout les fermes de contenus. Ces dernières publient à une fréquence soutenue des contenus pauvres en qualité dont la seule finalité est de générer des revenus publicitaires.

En rétrogradant le classement de ces sites dans les SERRP (Search Engines Result Pages), cette mise à jour doit au contraire profiter aux sites qui ont misé sur la qualité éditoriale de leurs contenus.

Historique :

• 24 février 2011 : mise en place, dans les pays anglophones, de la première version 1.0 de l’algorithme
• 11 avril 2011 : mise à jour de l’algorithme (version 2.0) dans les pays anglophones
• 12 août 2011 : mise en place de Google Panda version 2.4 en France
• 28 Septembre 2011 : dernière actualisation de Google Panda (version 2.5)

Les critères à prendre en compte

Au vu des chutes de trafic entraînées par la mise à jour de l’algorithme sur certains sites aux USA, la France attendait avec appréhension l’arrivée de Google Panda… et à raison ! Selon une étude de Searchmetrics, en France, pixmania.com aurait perdu près de 30 % de sa visibilité depuis la mise en place du nouvel algorithme et ruecodepromo.com, plus de 99 %. À l’inverse, des médias sociaux comme YouTube et Dailymotion observeraient respectivement une croissance de près de 52 et 43 %.

Cette mise à jour a donc bien bouleversé le référencement de nombreux sites, pénalisés en raison de leurs contenus peu informatifs. Moralité : la publication de contenus de qualité est bel et bien devenue incontournable pour espérer un classement correct dans les SERP. Plus que jamais, l’attention doit porter sur la pertinence des contenus, et l’usage de la langue : orthographe et grammaire irréprochables sont désormais de rigueur ! Contenus traduits via des outils de traduction automatiques, textes criblés de fautes, contenus dupliqués (repris tels quels d’un autre site)… autant de mauvaises pratiques aujourd’hui définitivement bannies par Google.

Et qui mieux que l’internaute peut juger de la qualité d’un contenu ?

À l’heure du Web 2.0, les entreprises recueillent, par le biais du web, l’avis des internautes. Suivant le même principe, Google a intégré avec Panda un nouveau paramètre visant à prendre en compte les retours des internautes quant à la qualité des résultats. Celui-ci s’appuierait d’une part sur les signaux émis par les liens postés sur Twitter et le nombre de retweets observés, et d’autre part sur le bouton Google+1. Une présence dynamique sur les réseaux sociaux devient donc capitale pour booster son référencement. Dans cette optique, les entreprises qui parviennent à raccorder leurs sites aux médias sociaux mettent en place une communication multicanal optimale.

Quelques conseils pour faire face à Google Panda

Pour éviter la débâcle qu’ont connue certains sites, voici un bref rappel des règles de base en matière de SEO :

• Soigner la pertinence et le caractère informatif des contenus mis en ligne
• Veiller à ce qu’il  s’agisse de contenus originaux
• Porter un soin particulier à la grammaire et à l’orthographe des textes
• Permettre le partage des pages sur les réseaux sociaux

Toutes les entreprises ne disposent pas du temps et des ressources à investir dans un projet de référencement. Afin de garantir la visibilité de son site sur les moteurs, mieux vaut donc confier cette mission à une agence spécialisée dans la production de contenus.