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les TIC font leur rentrée des classes

Micro-interactions : quand l’animation CSS embellit l’UX
Fille de profs, c’est tout naturellement que mon diplôme d’histoire en poche, je me suis dirigée vers le monde de l’édition… scolaire. C’était en 2001 et on était alors en plein boom internet.

À cette époque, les ressources pédagogiques se limitaient aux bons vieux manuels scolaires : à part quelques rares éditeurs qui tentaient l’aventure du CD-Rom (ne parlons même pas des portails éducatifs !), tout était encore écrit noir sur blanc. Et en quelques années à peine, l’évolution a été spectaculaire. Entrée chez Indexel en 2005, j’ai pu alors constater les bouleversements opérés dans le monde de l’éducation.

Au revoir Jules Ferry

Il est loin le temps des tableaux noirs et des cahiers à petits carreaux. L’école telle que je l’ai connue, telle que nous l’avons connue, a vécu. Aujourd’hui, les tableaux blancs interactifs (TBI) franchissent de plus en plus la grille des écoles, les échanges linguistiques se font par vidéoconférence et la souris remplace le stylo plume. Fini les tâches d’encre et les mains pleines de craie ! Et tant pis pour la nostalgie… De la maternelle à l’université, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont fait leur entrée dans les salles de classe pour suivre la génération Internet, née avec un ordinateur dans les mains (moi qui ai fait mes gammes sur Commodore 64 !). Et cette évolution est inéluctable.

La France, mauvais élève de l’Europe

Pourtant, la France a encore du boulot ! En effet, l’Hexagone se classe 21e sur 27 concernant l’usage des TIC, 12e pour le nombre d’ordinateurs par élève dans ses écoles primaires (8,5 ordinateurs pour 100 élèves). Une réalité que dénonce la Cour des comptes dans son analyse du système scolaire français, L’Éducation nationale face à l’objectif de la réussite de tous les élèves : « La France est le pays de l’OCDE où le retard scolaire à 15 ans est le plus important (…), un de ceux où les écarts de résultats entre élèves se sont le plus accrus [et] où l’impact de l’origine sociale sur les résultats des élèves est le plus élevé ». Cette année, le ministère de l’Éducation nationale a donc lancé un nouveau plan numérique afin de devenir une référence européenne en 2012.

Place à l’éducation 2.0

Si les bonnes vieilles méthodes d’apprentissage sont toujours d’actualité, les outils, eux, ont bien changé. Je me demande comment mes parents, élevés avec un Bled entre les mains et sans même une calculatrice, auraient pu s’adapter à une telle révolution. Mais les TIC répondent parfaitement à la vocation même de l’école républicaine : dépasser les clivages socioculturels et offrir au plus grand nombre l’égalité des chances. À mon époque, la salle informatique de mon collège ne se composait que de quelques PC, encore sous DOS, et la plupart des enseignants pensait qu’Apple était une coopérative agricole. Aujourd’hui, les élèves passent le B2i (Brevet d’informatique) au collège, communiquent avec leurs enseignants via un environnement numérique de travail (ENT), emportent leur « cartable électronique » à la maison et surfent sur le web mieux que leurs parents ! L’école du futur ouvre ses portes dès aujourd’hui. Désormais, éducation rime avec communication

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