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6 techniques pour hacker l’algorithme LinkedIn

Agence conseil & communication digitale
LinkedIn est aujourd’hui le premier réseau social professionnel au monde avec 875 millions d’utilisateurs dans plus de 200 pays, dont 24 millions en France. Il s’est taillé une place de choix dans les budgets de communication digitale des marques. Alors comment réussir à sortir du lot face à des fils d’actualités de plus en plus saturés d’informations ? Voici mes six techniques pour défier l’algorithme !

1- Choisir le format le plus adapté en fonction de sa cible

L’algorithme de LinkedIn privilégie la mise en avant des publications les plus susceptibles de capter l’attention et d’engager les utilisateurs en les encourageant à aimer, partager ou commenter davantage. Pour cela, il se base sur différents critères dont le temps passé sur une publication, autrement appelé le Dwell Time.

Selon les habitudes de consommation des réseaux sociaux de vos prospects, le choix d’un format plutôt qu’un autre influe sur ce Dwell Time. Cependant, des tendances existent et vous permettent d’affiner votre stratégie.

  • Le carrousel est aujourd’hui le format le plus plébiscité. Il génère beaucoup d’engagement car les utilisateurs passent plusieurs minutes à “slider” le contenu (à condition qu’il soit bien construit, bien sûr). L’algorithme de LinkedIn comptabilise chaque clic pour lire la suite comme preuve d’intérêt pour la publication. Workday, entreprise américaine de solutions cloud RH et finance, maîtrise ainsi très bien les carrousels LinkedIn.
  • Les vidéos sont particulièrement performantes sur le réseau social. Selon LinkedIn lui-même, un utilisateur passe trois fois plus de temps à regarder des vidéos qu’à consommer du contenu statique. Pour cause ? La simplicité de consommation. Et bien évidemment, les vidéos favorisent l’augmentation du Dwell Time si elles sont  bien pensées et réalisées de manière attractive. Pour ce dernier point, je vous conseille de lire l’article de Grégoire, notre réalisateur vidéo maison.
  • Les posts textes (avec photos de préférence) sont plutôt simples à réaliser et, selon leur construction, captivent l’attention de vos lecteurs et augmentent le temps passé sur le post mais aussi l’engagement. Dans tous les cas, n’oubliez pas d’inclure de l’émotion dans votre copywriting (on y vient tout de suite 😉). 

Mais pour être performants sur LinkedIn devons-nous produire uniquement des carrousels ou des vidéos ? Non, chaque format à ses avantages, alors n’hésitez pas à varier et à tester.

2- Maîtriser (parfaitement) le funnel de conversion

LinkedIn est un canal d’acquisition à lui tout seul et convertir en BtoB n’est pas forcément simple. On n’achète pas une prestation de conseil en data comme on achète une paire de chaussures en magasin ! Vous devez d’abord vous faire connaître de votre prospect, puis gagner sa confiance. C’est pourquoi le funnel (ou tunnel de conversion en français) est important à maîtriser, de la découverte d’un produit ou service à l’achat final. Et c’est ici qu’entre en scène le TOFU-MOFU-BOFU.

  • TOFU (Top of the funnel) : c’est l’étape de séduction pour attirer vos prospects et les aider à découvrir votre marque et vos offres. On vient piquer leur curiosité avec des contenus explicatifs (articles de blog, vidéos, infographies…).
  • MOFU (Middle of the funnel) : ici, vous allez donner plus d’informations sur votre service pour convaincre vos prospects que celui-ci peut répondre à leurs besoins. Les testimoniaux et les business cases sont par exemple de bons contenus MOFU.
  • BOFU (Bottom of the funnel) : vos prospects vous connaissent désormais et ont consommé des contenus leur prouvant que votre offre pouvait leur correspondre. Dans cette dernière étape, vous allez leur donner les dernières clés pour les convertir à travers des démonstrations, des essais gratuits ou un rendez-vous visant à répondre aux dernières questions qu’ils peuvent avoir avant de prendre une décision d’achat.

Selon le site spécialisé Germinal, la proportion idéale pour vos contenus doit correspondre à 50% de TOFU, 35% de MOFU et 15% de BOFU.

3- Ajouter de l’émotion dans son copywriting

Écrire c’est bien, impacter c’est mieux, et cela passe par la transmission d’émotions. Car avant d’être un collaborateur travaillant pour une marque, nous sommes des humains (sauf si certains d’entre vous sont des intelligences artificielles, et là je ne peux rien pour vous, chères IA lectrices d’articles).

Les émotions permettent de créer un lien durable avec les lecteurs. Elles contribuent à susciter leur intérêt pour une marque et stimulent l’engagement : en incitant à interagir avec le contenu, en laissant des commentaires, en partageant ou en aimant le post.

Les émotions renforcent l’impact du message en le rendant plus persuasif et mémorable. Comme dans la vie de tous les jours, nous sommes davantage susceptibles de nous souvenir d’un message quand celui-ci nous fait ressentir une émotion, qu’il s’agisse de la joie, de la colère ou de la surprise. Pour ma part, je me souviens très bien des campagnes de Burger King réalisées par l’agence Buzzman grâce à leur humour.

Je tiens quand même à vous alerter sur le partage de “posts émotion” : on reste sur un réseau professionnel, pas sur Facebook. Je vous invite donc à lire l’article de Walid à ce sujet pour éviter les faux-pas.

4- Miser sur l’employee advocacy

« La meilleure des publicités, c’est un client satisfait ! » Sachez que cet adage fonctionne aussi avec les collaborateurs d’une entreprise, on appelle cela l’employee advocacy. Cette stratégie marketing consiste à encourager les collaborateurs à promouvoir leur société et ses produits sur LinkedIn ou autre réseau professionnel. Ils deviennent ainsi de puissants ambassadeurs et contribuent à renforcer la notoriété de la marque. 

Mais la démarche n’est pas si simple, car elle implique de communiquer en son nom propre. C’est pour cette raison qu’il est primordial de commencer par expliquer à vos collaborateurs les raisons pour lesquelles vous mettez en place une stratégie d’employee advocacy et de les fédérer autour de celle-ci.

C’est ce que fait Starbucks en adoptant un concept simple : l’enseigne ne parle pas d’employés, mais de “partenaires”. La marque a réussi à créer une véritable communauté engagée où chacun est encouragé à partager son quotidien et ses anecdotes sur les réseaux sociaux en utilisant le mot-clé #tobeapartner. Des pages et des comptes « Starbucks Partners » ont également été créés. Grâce à cette approche, la multinationale se dote d’une dimension humaine très marquée, à laquelle les collaborateurs-partenaires sont fiers de contribuer.

5- Collaborer activement avec l’intelligence artificielle

Comment envisager nos métiers sans l’intelligence artificielle ? ChatGPT, Dall.e, Midjourney feront (ou font déjà) partie intégrante de nos vies et nous devons apprendre à travailler avec eux (et non, ils ne vont pas nous remplacer !). ChatGPT peut se révéler un bon allié pour la rédaction de posts LinkedIn. Voici quelques bonnes pratiques pour exploiter le meilleur de son potentiel :

  • Instaurez un cadre

Partez du principe que ChatGPT est un stagiaire qui n’a pas la moindre idée de ce que vous attendez de lui. Il faut donc donner un maximum de contexte. Partagez des faits, des exemples et des analogies.

  • Faites-lui jouer un rôle 

Cette technique est le meilleur moyen de lui faire saisir le contexte dans lequel inscrire sa réponse. Par exemple : “Tu es community manager depuis 5 ans…”

  • Pensez à “reset la machine” 

En début de conversation, demandez-lui toujours d’ignorer toute instruction qui précède votre message. Il arrive que des bribes de prompts cachées soient présentes. Avec ça, ChatGPT les ignore et part sur de bonnes bases.

  • Incitez-le à poser des questions

Demandez-lui de vous poser toutes les questions nécessaires à sa bonne compréhension de vos enjeux. Et faites de votre mieux pour y répondre ! Le dialogue avec l’IA s’avère souvent constructif, croyez-en mon expérience. 

  • Faites durer la conversation

Plus une discussion s’étend, plus l’IA nourrit ses réponses des échanges précédents. N’hésitez pas à lui faire des retours en lui demandant d’affiner ses réponses.

6- Miser sur les ads

Malgré l’application des cinq techniques précédentes, le reach organique moyen des pages entreprises est passé de 9 % à 2 % (merci l’algorithme ☹️) ! Pour compenser cette perte de portée, de nombreuses entreprises se tournent vers les Ads, et je vous conseille d’en faire autant.

Le Campaign Manager de LinkedIn offre différentes possibilités de publicités dont : 

  • La Newsfeed Ads : elle permet de promouvoir votre contenu, grâce à un visuel et un texte complémentaire. Ce format peut être utilisé en TOFU, en renvoyant vers un article de blog par exemple, ou en MOFU en renvoyant vers une landing page avec un formulaire pour télécharger un ebook.
  • Le Lead Gen Form : ici, plus besoin de renvoyer vers une landing page, le formulaire est directement intégré à LinkedIn. Le nombre de leads est souvent plus important dû à la simplicité de remplissage du formulaire. Le Lead Gen Form peut être utilisé pour des contenus BOFU. Le prospect vous connaît et n’a plus besoin d’informations sur vous via une landing page. Il peut directement convertir via un formulaire intégré à LinkedIn.

Voilà ! Il ne reste plus qu’à définir votre objectif, vos audiences, votre budget et la durée de la campagne et le tour est joué ! Enfin presque, le monitoring de votre campagne est stratégique pour investir votre budget efficacement. Les audiences, messages et visuels doivent être optimisés en temps réel, au risque de dépenser inutilement du budget… Les traffic managers d’Indexel connaissent les rouages de LinkedIn Ads, vous pouvez leur faire confiance.

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